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Le Secret des poignards volants

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83 critiques: 3.56/5

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SUPERBE

Plus une histoire d'amour que d'arts martiaux, le nouveau film de Zhang Yimou est une petite merveille. Très commercial, sans doute, une fin quelque peu difficile à digerer, c'est sur. Mais quel pied! C'est magnifique et surtout beaucoup plus passionant que Hero. Surtout, mention spéciale à Zhang Ziyi, magnifique, comme à son habitude. Courez-y.

23 novembre 2004
par Hannibal Lecter


vraiment bien

J'ai vraiment adoré ce film. Certains diront que c'est un film plutôt banal comme on en voit plein. D'ailleurs, c'est pas forcément faux, mais tant qu'on prend du plaisir à le voir. D'ailleurs, il y a un trio de choc avec Zhang Zi Yi, Andy Lau et Kaneshiro Takeshi qui sont assez balaises dans leur rôle. Tout est parfait dans ce film, il y a même Zhang Zi Yi qui a chanté.
En bref, ça ne se rate pas. Et dire que j'avais eu de mauvais échos (y a vraiment des gens bizarres)....

15 avril 2008
par lesamouraifou


un bon film avec un scénario bien ficellé : -histoire d'amour, -trahison, -combat -superbe decor -de bon acteurs actrices en bref un trés bon film dans la ligné de Hero même si j'ais un petite préférençe pour çe dernier.

22 août 2006
par sanosuke


Eloge de l'amour

Le Secret des poignards volants n’est pas celui qu’on pourrait croire. D’ailleurs de secret il en est très peu question et il n’a guère d’importance. Zhang Yimou nous avait laissés dans Hero face à un monument d’extase esthétique où le collectif primait sur l’individu. Aujourd’hui il propose le contraire, l’individu d’abord, autour de trois visages stars à la plastique parfaite. Andy Lau, Zhang Ziyi, Takeshi Kaneshiro, trio d’une histoire d’amour tragique, acteurs d’un wu xia pian mélo en pleine dynastie Tang déclinante. Trois héros statufiés, figures de marbre sur lesquelles on fait couler des larmes, pour la chute, l’amour, faire vivre la perte, et croire encore plus que tout aux images. Le véritable secret des poignards volants est un leurre, un récit historique qui n’aura jamais lieu. Pour Yimou la forme prime, elle seule est capable de rendre à l’émotion la grâce tant recherchée. Les images du Secret des poignards volants sont notre unique bouée ; entre ses intérieurs où règne un sens du décoratif presque maladif et ses extérieurs où se jouent des changements de tons et d’ambiance, Yimou fait passer par son sens du chromo aigu d’une sensation à l’autre. Tout doit atteindre le spectaculaire, l’ornemental, la beauté parfaite jusqu’à nous intimider de tant d’artifices si parfaitement ciselés. D’une forêt en bambou jusqu’aux champs mordorés d’une plaine, l’intensité des images dans lesquelles se noient ses trois figures est à leurs images, flamboyantes, excessives, trop sublimes. Infini délicatesse du style, des mouvements, du geste, des regards, Le Secret des poignards volants nous fait sans cesse oublier son récit si infime, réduit à peu de chose, autant dire l’essentiel. Cette tragédie, ce jeu sur trois accords parfaits, où entre trahison, imposture, jalousie et désir se conjugue l’éternel recommencement des âmes sensibles. House of Flying Daggers en version originale ne contient pas plus de maison qu’il n’y a d’autre secret à découvrir que celui d’une œuvre où entre des épées fendant l’air, des corps se jouant de l’apesanteur, le visage d’une femme en larme et la beauté intolérable des paysages nous sommes sauver du vide par le trop plein. Zhang Yimou nous demande à voir simplement pour croire, continuer d’avoir la foi, nous fabriquer une nouvelle religion où le regard de Zhang Ziyi serait celui d’une sainte. Le plan doit devenir icône, qu’il soit manipulé par nos machines de troisième espèce numérique où non n’est plus la question, seul compte le résultat d’un cadre où vient se loger une poésie formelle obsessionnelle. Souffrance insurmontable du sacrifice, meilleure manière pour nous tirer des larmes, faire jaillir du glacé distant de ces images l’émotion scintillante, étincelante et parfaite dans sa naïveté la plus idéale. Zhang Yimou ne filme peut-être pas grand-chose, mais il tourne l’essentiel avec une beauté incandescente. Le totalitarisme de ses images est notre bonheur, pure émotion plastique et esthétique, notre salut. Le Secret des poignards volants nous donne qu’une seule promesse, la publicité rutilante d’une contemplation éternelle du défilement des âmes, des gestes, du mouvement ou des poses. Il métamorphose le monde pour en faire l’enchaînement perpétuel d’une mécanique à laquelle nous assistons installés dans un espace où l’idéel a troqué le réel. Ultime combat contre la vie que ne sera jamais le cinéma mais bien l’utopique maniérisme de la sur-vie. Avec son au-delà, sa transcendance des formes où l’on voit des vies échouer, se briser par tant d’amour impossible, d’échecs toujours gardés en respect, en distance, là où le regard s’absout des contingences dérisoires du réalisme, Zhang Yimou se fait nouvel alchimiste de nos écrans noirs. Le Secret des poignards volants est peut-être un joyau imparfait, mais sa préciosité si rare en fait l’ultime résultat d’une orfèvrerie magnifique inégalable. Un écrin cadeau que nous sommes tous invités à recevoir avec le plus grand respect.

17 novembre 2004
par Jérôme.D


sublime!!!!!!!!!!!!!

ce film est sublime, aussi bon que "héro", seul Ching Siu Tung peut nous proposer des choregraphies aussi parfaite (le scene dans la foret de bambous est un pur moment d'anthologie meme si elle est par moment numérisée) un regal. La réalisation , le scènario qui est bourrés de surprises, les costumes tout ca est absolument nickel, et la prestations de nos 3 principaux acteurs est au poil aussi, oui meme Zhang Zihy que l'on critique beaucoup et a tort cette fois ci, est parfaite. Une véritable perle ce film.

26 octobre 2004
par jeff


Et bien...

nouvel essai transformé pour Yimou!!!! Mention spéciale à la sublime bande originale...et bien sûr au casting...au directeur de la photo...à Ching Siu-Tung...etc. etc.

17 novembre 2004
par Izzy


Un titre qui m'a bluffé :)

De belles images, de belles musiques...je m'y attendais... Par contre, en suivant l'intrigue, j'ai bien accroché au film, attendant le dénouement final, attendant de voir ce secret ! Le résultat est que je n'ai pas vu le temps passer, je me suis laissé bluffer par le titre car je ne m'attendais pas à un tel dénouement ! J'attendais ce secret ! Une bonne surprise donc !

19 août 2005
par Dakysto


DIVERTISSEMENT DE QUALITE

L'HISTOIRE : En cette année 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement corrompu s'épuise à lutter contre les groupes de rebelles toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuse de toutes est la Maison des Poignards Volants. Deux capitaines, Leo et Jin, sont envoyés pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée. MES IMPRESSIONS: Acteurs beaux comme des dieux (Zhang Ziyi et Takeshi Kaneshiro en tête), paysages sublimes, décors matériels et autres costumes magnifiques, musique travaillée et entêtante, combats terrestres ou aériens ultrachorégraphiés et par moments purement matrixiens, aucun doute n'est possible, LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS concentre de nombreux atouts pour en faire un spectacle esthétiquement irréprochable (quoique quelques effets spéciaux auraient pu être davantage soignés ...). Si certains pourraient trouver dans ce film de Zhang Yimou une roublardise impressionnante sur la forme mais totalement vide sur le fonds, je me range plutôt du côté des défenseurs du film car l'équipe du réalisateur chinois a à mon sens intelligemment confectionné son oeuvre en narrant une histoire de coeur basée [DEBUT SPOLIER sur un trio amoureux FIN SPOILER] faite d'intrigues, de rebondissements, de trahisons, etc rytmés par des scènes d'actions léchés. LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS surfe sur la nouvelle vague des films de sabres destinée à plaire aux spectateurs occidentaux initiée par TIGRE ET DRAGON mais s'il n'a ni la qualité ni la profondeur de ce dernier, il n'en constitue pas moins un spectacle tout à fait plaisant et divertissant, un conte intemporel qui plaira à l'enfant qui se trouve en chacun de nous.

22 mai 2006
par LiMuBai


Je l'ai préféré a Hero

Ce film m'a beaucouo plus intéressé que Hero. Je le trouve plus dynamique et moins glaciale que Hero. Zhang Yimou aurait du faire peintre ou paysagiste, car sa photographie est une nouvelle fois a coupé le soufle (je suis un vrais fan). Les point forts: -des combats MAGNIFIQUES (plus réalistes que Hero...) -des effets numériques discret et toujours bien utilisées -une esthétique et une ambiance à montrer dans toutes les écoles de cinéma -une réalisation toujours de grande classe Les points faibles: -un scénario basique -une B.O transparente qui fait défaut dans les scènes dramatiques -une fin légérement décevante (pas très crédible et qui manque de lyrisme) -des acteurs qui jouent bien En conclusion je vous conseille chaudement ce film, on ne s'ennui jamais. Mais attention il faut aimer la nature et en particulier les arbres.

21 janvier 2006
par Chapi-chapo


Film magnifique

C'est un film dépaysant, avec peu de dialogues, beaucoups de paysages différents, beaucoup de couleurs, beaucoups de combat spectaculaires (avec des effets numériques, certes, mais c'est très beau), des costumes superbes, une très bone réalisation... Vraiment à conseiller à tout le monde, vous allez adorer si c'est ce que vous recherchez.

13 janvier 2007
par Hotsu


D'accord avec archibald

En effet, le scenario est alambique et la musique decevante. Pourtant, j'ai ete plus touche par ce film que par "Hero"...

24 août 2004
par La girardasse


Les critiques etaient plutot partagées, moi, je suis plutot enthousiaste. Certes, c moins accompli que Hero en terme d'histoire, de combats, de scénar ou de photographie. Néanmoins, j'ai été transporté par ce film 2 heures durant sans jamais regarder ma montre, ce qui est dejà pas mal!!!L'histoire est simple et emouvante et les combats, sans être extraordinaire, sont néanmoins très bien réglés!! En bref, s'il faut defendre ce film, jen ferai parti!! Un bémol: un Andy Lau en petite forme dont l'abus de botox sur le front commence à se voir!!

12 novembre 2004
par Duncan


bon film...

un wu xia de yimou juste apres "hero" avec zang ziyi & co....cela aurait pu sentir la redite mais il n'en est rien en effet, le film differe de "hero", et pour ma part, je pense que c'est mieux ainsi. je ferai une critique plus détaillé a la sortie du film en france, je voudrais pas gacher la surprise des spectateurs mais pour ceux qui aiment le wu xia,ce film ne les decevra pas je pense. le film abandonne le coté shakespierien de "hero" pour retrouver une histoire beaucoup plus simple, plus concentré tant au niveau des personnages intervenants (pas de grandes batailles avec des fleches comme ds "hero") que tout simplement du pitch de départ. certains seront la pour le regreter, pas moi: non pas que je n'ai pas aimé "hero" simplement le réal ne nous ressert pas les mêmes enjeux. on va me dire que ceux ci sont plus limités, ce a quoi je dirai: oui et alors? on a ici une histoire d'aventure qui vaut ce qu'elle vaut mais elle ménage suffisamment de romanesque et de rebondissement pour que j'adhere a celle ci. visuellement, on pourrait trouver ce film plus fade qu'un "hero" mais cela n'est pas si sur: le film a moins d'ampleur mais est préservé ici de superbes moments esthétiques, notamment quelques séquences d'anthologies:une première, quasi indescriptible par sa complexité, où on se contentera de dire que Zhang Ziyi se livre à "La danse de l'écho" au son de multiples tambours , et une seconde, de combat, dans une forêt de bambous , scène au rythme endiablé, à l'inventivité cinématographique hallucinante . bref, une vraie réussite de genre a ne pas manquer!

09 juin 2004
par mattMAGNUM


L'amour au fil de l'épée

Zhang Yimou nous avait donné sa version du film de sabre avec HERO,éloge de l'héroisme et de la bravoure pour une noble cause (un peu ambigue quand même), plein de maniérisme parfaitement assumé.Le revoilà avec ce "Secret des poignards volants"(chapeau le titre français...),ou il privilégie cette fois les personnages et leurs conflits intérieurs. La beauté des images, décors et gestuelle, on retrouve tout cela, mais dans un soucis évident de sobriété par rapport au film précédent.Car ce qui prime, c'est bien une histoire d'amour impossible qui vient perturber et changer le cours des affaires. La première partie du film, virevoltante, s'apparenterait presque à une comédie, pleine de bruit et de couleurs, de faux semblants sympathiques et déjà d'un chassé-croisé amoureux.Les flèches ne tuent pas, les coups sont spectaculaires mais inoffensifs...séduisanr bluff que tout cela. Mais la deuxième partie du film change radicalement de registre:plus intimiste,plus tourmentée, plus déchirante,l'histoire prend alors toute sa dimension dramatique, nous offrant des personnages confrontés à des choix cornéliens, sans espoir de rachat ultérieur.Le final,outrancier et superbe,clôt en beauté un spectacle autant visuel que psychologique. Le trio d'acteurs est parfaitement à sa place, le superbe Takeshi Kaneshiro formant avec Zang Zihi un couple crédible,plein de charme et d'élégance.Quant à Andy Lau, sa rigidité quasi-monolythique explose au cours des dernières scènes trés intenses. La mise en scène, le score musical, rien ne dénote,tout concourt à nous donner ce mélodrame flamboyant et épique.Du beau cinéma.

13 novembre 2004
par Kokoro


DU BEAU SPECTACLE: ROMANESQUE ET COMBATIF

J'ai été très agréablement surpris par ce beau spectacle de Zhang YIMOU. Le jeu d'acteur est réussi avec une mention spéciale pour Zhang ZIYI que je trouve parfaite dans ce rôle de femme guerrière déchiré entre deux amours... DU beau spectacle alors pourquoi s'en priver?!

22 novembre 2004
par FREDDYK


...

Déjà le titre français est mal adapté, mais c'est plutôt une (mauvaise) habitude en France . "House of flying daggers", le nouveau ZHANG Yimou est plutôt bon avec un scénario bien ficellé : histoire d'amour, trahison, combats ... Magnifiques costumes et décors, le film est cependant moins esthétique que HERO, le début du film commence très fort avec une scène de danse de toute beauté où ZHANG Zi-Yi y est éblouissante . Puis il ya une baisse de tension et ce n'est vraiment qu'au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue que le film devient vraiment palpitant et interessant . Le film comporte son lot de combats multiples : arcs, sabres, poignarts ... Les trois acteurs sont magnifiques et convaincants ; surtout la très belle ZHANG Zi-Yi et le très charismatique KANESHIRO Takeshi, Andy LAU est plutôt inexpressif . Malgré une première partie décevante, la deuxième partie rattrappe tout et on a quand même un bon film au final .

20 novembre 2004
par X27


Dommage

Une nouvelle épopée de l’histoire chinoise. Le Secret des Poignards Volants est parfait jusqu’à la moitié, mais par après, le scénario s’essouffle et on s’ennuie à cause du manque de rythme malgré des combats toujours aussi somptueux. Et pourtant, il n’y a rien à enlever à la prestation des acteurs : Zhang Ziyi, Andy Lau et Takeshi Kaneshiro. Seulement, les images ne font pas tout dans un film. Le Secret des Poignards Volants est un peu dans la lignée de Tigre et dragon, mais sa durée pourrait en rebuter plus d’un. Je trouve cela vraiment dommage, car il y avait moyen d’en faire un chef d’œuvre. Malgré ma déception, il y a quand même une scène qui a attiré mon attention : le combat la bambouseraie, tout simplement magistral.

14 septembre 2008
par Hidelirium


beau



Bon je vais faire ma critique sans comparer ça a du Tsui Hark ou John Woo, enfin je vais essayer, Zhang Yimou a inventé un genre WXP l'oreal ( bon c'est vrai c'est moins tape à l'oeil que dans Hero, Yimou s'est calmé avec les filtres, mais faut avouer que la scene des bambous toute verte ça rend vraiment bien à l'ecran ). Et ça me derange pas plus que ça finalement qu'il fasse des films accessible pour le public occidental.
Bein finalement c'est mieux que dans mes souvenirs, et il est même plus sympa que Hero alors qu'il n'y a pas d'artistes martial dans le cast, il souffret vraiment pas de la comparaison ( bon c'est vrai le fight Donnie Yen Vs Jet Li ça reste à part ).
Le merite en revient vraiment a un Tony CHING Siu-Tung en pleine forme, il livre vraiment ici un de ces meilleurs travail de choregraphe ( avec des acteurs non martial ) avec des combats vraiment variés : sabres, combats à mains nues, arcs, Flying Daggers ( toutes les scenes avec les plans sur les fleches et poignards qui arrive sur leurs cible c'est vraiment la classe !!! oui j'aime bien les travellings en CGI ), mis a part le climax final entre Lau et Kaneshiro qui est pas top ( mais esthetiquement magnifique ), les autres combats sont tous different et excellent : celui dans la foret de bambou c'est la classe !!!!
Niveau histoire pendant pres d'1 heure c'est vraiment passionnant et sans temps mort avec un duo Kaneshiro ( qui s'est vraiment amélioré depuis ce film je trouve, bon sauf dans confession of pain ou il etait bien mauvais et c'est bien qu'il ai arreté les films japonais aussi ) Zhang Ziyi ( toujours aussi belle ) qui fonctionne vraiment, le film commence fort avec une scene de danse esthetiquement parfaite et avec l'idée des tambours vraiment excellente, malheureusement des qu'on arrive au repaire des poignards volants on bouffe du twist et le film devient moins interressant pour se concentrer sur l'histoire d'amour ( histoire de rendre le final encore plus bouleversant mais malheureusement ça fonctionne pas trop on a un peu de mal a croire a ce triangle amoureux, la presence d'Andy Lau à l'ecran etant vraiment réduit au minimun ) bon ça va ça se regarde mais apres la premiere heure vraiment réussi c'est dur a avaler.
Yimou ne sera jamais un grand réalisateur mais il faut lui reconnaitre un vrai talent pour composer des plans absolument magnifique mais bon faudrait pas qu'il oublie de raconter une histoire aussi parce que comme pour hero là ça fait un demi film et la cité interdite c'est d'une nullité sans nom.
J'aime bien le theme principal assez doux et qui passe bien dans l'action.
Et voila j'ai réussi sans comparer à Seven Swords ou Red Cliff ( les 2 derniers WXP qui tuent tout !!! ).


23 janvier 2009
par Scalp


Une oeuvre épique et belle : ou quand le commercial s'allie à l'artistique ;)

Encore un film qui ne m'attirait pas spécialement avant d'aller au cinéma (comme "Infernal Affairs") et que je ne regrette finalement pas d'avoir vu. On pouvait craindre un clone raté de "Hero", mais ce n'est pas du tout le cas, au contraire Yimou prend le contre pied de son précédent film, pour mon plus grand bonheur. Si Hero s'avérait magnifique visuellement, et possédait une intrigue au développement intéressant, il se révélait également très froid et peu émouvant (malgré les bonnes prestations des acteurs), car il lui manquait un souffle épique. House... a été taxé de film commercial... commercial et artistique, pourquoi est ce que ça serait absolument incompatible? Pour ma part j'ai préféré ce film à héro, je l'ai trouvé plus impliquant au niveau des émotions. Comme je l'ai déjà dit, comparer ces deux films, revient un peu à comparer du king hu et du chang cheh pour moi. Hero représentant King Hu et House, Chang Cheh.

C'est en effet la même opposition entre contemplatif et chevaleresque, entre mélodrame épique et affrontement psychologique. Visuellement bien sûr, il y a des points communs, mais House assume son identité indépendamment de son prédecesseur. Il n'y a qu'à voir les décors et les costumes sublimes (en particulier dans la maison de joie où les couleurs se marient avec bonheur), où bien l'utilisation très appropriée des paysages. Je n'ai pas ressenti de réel manque de rythme, à part un tout petit peu sur la fin, les moments épiques ne manquent pas, les chorégraphies sont inventives et aucune ne se ressemblent. Ils sont d'ailleurs prenants, car l'intensité émotionnelle est très forte et va crescendo, pour atteindre son paroxysme lors du final très sec et violent, beaucoup moins chorégraphié que les autres combats. La musique joue d'ailleurs très bien son rôle dans ces scènes, et rend le final inoubliable.

Du côté des acteurs, rien à dire. Moi qui ne suis pas fan de Zhang Ziyi (elle joue toujours de la même manière pour moi), je l'ai trouvée très inspirée ici, tout comme Kaneshiro qui rentre bien dans la peau du personnage. toutefois ma préférence va à Andy qui est incarne à merveille cet homme troublé. La grande réussite du film tient dans le fait qu'on s'attache petit à petit aux personnages avec leurs enjeux, si bien qu'on ne veut et ne peut pas prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Ils sont tout simplement humains, et c'est ce qui rend le film beau. En bref, un film très beau et que j'ai beaucoup apprécie, un très bon moment à partager en amoureux encore une fois ;)

21 novembre 2004
par Chang La Rage


House of Flying Daggers

Après un Hero où l'esthétisme exubérant côtoyait une infâme platitude du scénario et des acteurs (malgré un casting "all-star"), Zhang Yimou revient avec ce House of Flying Daggers, toujours aussi commercial et explicitement destiné à l'exportation, mais compose une atmosphère générale savoureuse et intéressante. Basé sur un scénario plutôt banal bien que riche en rebondissements (dont certains un peu mal venus), HOFF fait surtout la différence avec son prédecesseur au niveau de l'interprétation - Takeshi Kaneshiro est égal à lui-même, c'est à dire excellent, et c'est Zhang Ziyi qui m'a vraiment impressionné, loin de ses gamineries de Tigre & Dragon et Hero, qui a ici une présence incroyable ( j'ai vu ce mot employé à tort pour les "enfants de" que sont Marilou Berry et le petit-fils de Gabin dont le nom m'échappe, ça m'a bien fait marrer) et trouve son meilleur rôle depuis The Road Home; un bon Andy Lau (en retrait) est un plus supplémentaire à ce casting réduit. La mise en scène se focalise ici sur le triangle amoureux Kaneshiro/Ziyi/Lau - HOFF est aussi connu sous le titre "The Lovers" - avec succès car House of Flying Daggers se révèle bien plus émouvant que les derniers blockbusters grand public Tigre & Dragon et Hero réunis. Au niveau des scènes dites d'action (encore moins d'artistes martiaux que dans Hero ici) elles sont plus rythmées, moins tape-à-l'oeil que le précedent Yimou, bien qu'elles ne soient pas l'attraction majeure du film ; à noter aussi une ost réussie, composée par le très bon Shigeru Umebayashi. On a bien compris la formule de Zhang Yimou qui a abandonné le film social pour privilégier le résultat au box-office, reste que ce House of Flying Daggers n'est point déplaisant et justifie l'attente et les espoirs placés dans le nouveau Yimou.

13 octobre 2004
par Hots@uce


Sweet tragedy of mine

Zhang Yimou n’est pas un homme de son temps. Son mojo, ce ne sont pas les prouesses que permet le cinéma entré dans sa phase d’ultra modernité. Son mojo, ce sont les bonnes vieilles valeurs d’antan, certes d’une pureté cristalline, mais un brin surannées. Et il faut bien dire qu’il est parfois difficile de ne pas succomber à une ironie évidente devant un spectacle à ce point idéaliste. Après un Hero historique et quasi mythologique dopé par le sacrifice de l’individu (alisme) au profit de l’intérêt collectif, Zhang Yimou nous a concocté un film sur l’amour courtois dopé par le sacrifice des sentiments personnels au profit d’une cause que les devoirs et responsabilités de l’individu obligent à défendre. L’intérêt collectif prime sur l’intérêt individuel. Vérité générale, communément admise, mais dès lors qu’elle est associée à un patriotisme / militantisme fervent, elle peut aisément passer pour réactionnaire (cette accusation que Yimou traîne comme une casserole depuis qu’il a cessé son bras de fer avec la censure chinoise). L’individu passe après les intérêts du pays / ou de la cause. On retrouve complètement la rhétorique du communisme au temps où il était encore une utopie. Elle n’est plus vraiment défendable aujourd’hui, ou du moins plus en ces termes. Le malentendu plane. Sacrifice, renoncement, don de soi. Ce sont des thèmes toujours d’actualité, mais aujourd’hui ils évoquent plus l’idée de rédemption (individu) que l’idée de foi en la communauté (collectif). D’où l’impression de prime abord que Zhang Yimou ne s’intéresse plus à l’homme, trop inconstant, mais à des héros : plus grands que nature, et déjà statufiés, parangons idéals dans la lutte pour l’objectif commun. Trois héros dans House of Flying Daggers : Andy Lau, Zhang Ziyi et Takeshi Kaneshiro. Des machines parfaites, d’une beauté irréprochable que la superbe plastique des trois acteurs autorise. D’une grâce irréelle, combinaison de costumes somptueux, de chorégraphies parfaites auxquelles les câbles, effets spéciaux et nouvelles technologies en tous genres apportent une fluidité qui nous fait oublier tout le travail qu’il a fallu fournir pour arriver à un tel degré de perfection. Le résultat est là : les scènes d’action sont époustouflantes, hélas plus par leur grande réussite esthétique que par l’intensité qu’elles dégagent. Mais on n’oubliera pas de sitôt la danse de l’écho exécutée par une Zhang Ziyi aveugle, ainsi qu’une course poursuite démente sur les arbres d’une forêt de bambous (réponse aux prouesses du film d’Ang Lee). Puisque les héros sont des surhommes, les images de House of Flying Daggers, à l’instar de celles de Hero, se doivent d’être à leur hauteur, c’est-à-dire d’une beauté à couper le souffle, presque intimidante. D’autant plus que Yimou ne se cantonne pas à un seul style visuel pendant toute la durée de son film : chaque séquence possède au contraire une ambiance et une tonalité qui lui sont propres. Il est très agréable de passer au fil du récit des intérieurs d’un palais à une forêt au vert profond, avant de traverser un champ au jaune éclatant, une plaine enneigée… La variété des couleurs est cette fois-ci utilisée d’une manière moins systématique que dans Hero, ce qui permet au film de respirer. On peut contempler les images pour leur beauté brute, sans que les intentions esthétiques ne viennent parasiter le plaisir de les regarder. Le spectacle est d’une grande qualité, c’est indéniable. Mais il ne nous fait pas vibrer. Car contempler les prouesses de héros parfaits, dénués a priori de faiblesses, a de quoi lasser. SPOILER On admire la dextérité de Takeshi Kaneshiro quand il administre avec son arc quatre flèches, simultanément, à la trajectoire parfaite, mais cet exploit a l’air tellement facile pour lui qu’on n’a guère eu le temps de transpirer ou de s’angoisser un peu alors que la vie de Zhang Ziyi était menacée. Yimou essaie par moment de donner à ses protagonistes de menus défauts, comme l’alcoolisme de Kaneshiro, mais c’est bien léger. FIN SPOILER Autre gros problème, l’intrigue à tiroirs de House of Flying Daggers, dont il vaut mieux ne rien dévoiler, pourrait être passionnante, mais elle est bien trop vite expédiée à coup de twists multiples, trop nombreux et pas renversants. On ressent une cruelle absence de péripéties et de rebondissements. Seules les scènes d’actions parviennent à susciter l’enthousiasme. Enthousiasme que la médiocrité du suspense fait retomber rapidement. Il est aussi fort regrettable qu’au final on n’apprenne par grand-chose sur le secret des poignards volants, sujet très intrigant mais qui ne sert que de toile de fond. Ce n’est que bien trop tard, dans la dernière bobine que Zhang Yimou lève enfin le malentendu : oui il s’intéresse à l’homme. Certes, ses héros ont des sentiments trop purs, limite inhumains, mais c’est en fait de là que naissent leurs failles. Car évidemment, l’amour surgit et vient dérégler le sens des priorités et des valeurs de ses personnages, et donc le déroulement du récit. Ils devaient cacher ce qu’ils ressentaient vraiment, mais l’amour déborde, et ils n’y parviennent plus. Bon, nous sommes chez Zhang Yimou : les sentiments amoureux tels que filmés par le réalisateur évoquent plus l’amour courtois type la Princesse de Clèves, qu’une passion amoureuse dévorante. Même quand ils font l’amour, les héros n’en conservent pas moins un bon goût et un sens esthétique irréprochable. L’amour vient en contradiction avec les devoirs et les responsabilités. C’est un dilemme moral que les héros de House of Flying Daggers, ont beaucoup de mal à résoudre, car ils restent avant tout de vrais idéalistes. L’intérêt collectif prime sur l’intérêt individuel, mais cette équation engendre une souffrance épouvantable qui donne tout son sens au mot « sacrifice ». L’amour est évidemment destructeur chez Zhang Yimou. On ne se refait pas. Le voilà le vrai sujet du film : la souffrance induite par le sacrifice à une cause ou à l’intérêt collectif (thème déjà développé avec beaucoup de retenue dans Hero). Ce n’est qu’à la fin que l’on comprend en fait que House of Flying Daggers n’est pas un suspense historique mais une véritable tragédie déchirante que n’aurait pas renié Alfred de Musset. Seulement, c’est bien trop tard que Zhang Yimou dévoile ses véritables intentions et la nature réelle de son film. A ce stade du récit, il est difficile de devoir ressentir subitement de l’empathie pour ces trois personnages qui nous amusaient sans nous toucher. Et c’est paradoxalement quand la tragédie commence enfin que l’on trouve que le film traîne en longueur, que l’histoire ne se termine plus, que l’on n’y croit plus du tout. La séquence finale est certainement la plus belle du film, car la plus déchirante, mais à cet instant, c’est le générique qu’on attend, comme après un film trop long. Il est possible que ce soit à partir de la deuxième vision que House of Flying Daggers devienne un film réellement touchant, quand le spectateur connaît déjà les véritables sentiments (et faiblesses) des trois protagonistes et parvient donc à être en empathie avec eux avant la dernière bobine. House of Flying Daggers est certainement un beau film, mais Zhang Yimou a quand même un peu raté son coup.

19 août 2004
par Nicolas D.


Poignard de Damoclès...

...suspendu au dessus de la tête de ses "amants sacrifés". Une incroyable maestria parsème ce film d'un bout à l'autre, Le secret des poignards volants, c'est le chatoiement d'une étoffe soyeuse et souple dans laquelle on ne pense qu'à s'emmitoufler. Après une deuxième séance: Supporte un peu mal d'être revu, un peu vide et répétitif mais toujours aussi bien réalisé néanmoins.

21 novembre 2004
par lo sam pao


Pas mal, sans plus...

J'adore Zhang Yimou mais cette fois, il n'a pas fait un chef d'oeuvre. Le début du film est assez spectaculaire et très coloré, tout au long du film, le spectacle sera au rendez-vous, néanmoins, toutes ces attaques en forêt, c'est un peu répétitif. Puis la fin est assez raté. Comme si l'ami Zhang Yimou avait manqué d'imagination pour accoucher d'une fin potable... Un peu déçu, mais je pardonne car le film reste suffisament divertissant.

27 décembre 2004
par Kit Mat


Je préfère Hero, mais force est de constater que le visuel est ici une fois de plus très travaillé.

11 août 2010
par Jérémy


je suis partagé... en tout cas heureusement que j'aime les arbres.

Bon voilà même si j'ai passé un bon moment je dois bien dire que j'ai été déçu car je trouve qu'il y a beaucoup plus de faiblesses dans ce film que dans hero par exemple. je commence par ce que je n'ai pas aimé : - waw les décors, c simple même si c'est beau, 2 h de foret ca me rapelle versus, mais dans une prod comme ca je trouve ca lourd à la longue. - le scénar : le film ne mérite pas son titre, vous ne saurez rien ni sur le secret des poignard volant ou sur leur "house", dailleurs on ne les vois pas longtemps. - en effet le film reste sur le triangle amoureux, et là ceux qui adore les films-feux-de-l'amour-à-la-titanic vont être servis. moi j'ai horeur de ce genre de gnangnanteries et les morts se reveillent tellements de fois pour dire un dernier truc que le pauvre réal ne peux plus rien nous faire ressentir quand le perso meurt vraiment. - le "regarde comme c'est beau le cinéma chinois" devient caricatural, ca passait dans hero avec l'histoire des couleurs, ca passe dans les premières scènes mais la neige qui tombe d'un coup juste pour faire tout blanc (et en 5 secondes chrono). mais c'est sur que c'est beau et que c'est chinois. - par contre ce qui fait pas chinois du tout c'est l'utilisation trop poussive des images de sinthese pour les armes de jets. ca manque de créativité. maintenant c'est vrai que j'ai été décu car je m'attendais à plus ... parfait. il n'empeche que c'est un bon divertissement avec des tetes connues et sympatiques. Les combats quant à eux sont une bonne surprise. Ching sui tung m'a fait plaisir en faisant quelquechose de plus martial. il reste juste quelques plan où les combattants agitent leurs épée dans le vide et où les sons sont rajoutés (dailleurs ces plans font taches) mais de ce coté là C'est top. pour faire une autre comparaison, ce film est très loin derrière tigre et dragon, et sur tous les plans.

20 novembre 2004
par cedsifu


Passé le début ca s'enlise un peu pour se réveiller à la fin...

La danse du début, dans son orgie de couleur à la limite de la sursaturation, est pas mal. Passé ce début prometteur, le scénario prend l'eau et se contente d'enchainer les tableaux visuels. Ca se réveile quand arrivent les bambous et les poignards volants, pour terminer par un duel final ma fois fort beau. Pas de quoi crier au chef d'oeuvre (le vide thématique est assez affligeant) mais une bonne oeuvre de grand spectacle somme toute. La putasserie de Zhang Yimou dans toute sa splendeur, dans son efficacité et ses tares récurrentes.

01 août 2005
par Cuneyt Arkin


Beau film mais...

2 heures pour nous raconter un triangle amoureux qui se résume à la dernière demi-heure du film. C'est clair qu'au niveau de la réalisation, de la photographie il n'y a rien à redire puisqu'elles sont sompteuses: la scène de danse est à tomber (notamment grâce à la beauté de son interprète!!), les scènes de combat sont mieux réalisées que dans "Hero"... Toujours est il qu'une fois le film visionné, on a la sensation qu'il manque un truc, que pas grand chose n'a été développé aussi bien en terme d'histoire que des personnages. Donc voilà quoi... De plus il faudrait que Zhang Ziyi puisse un peu changer de registre, j'en ai un peu marre de toujours la voir jouer le même type de rôle!!!!!

28 octobre 2004
par danny


Quand la poésie et la fantaisie inérante au Wu Xia Pian se fait oublier face au reste, c'est que le pari est manqué.

Ainsi, à mes yeux, Zhang Yimou passe donc à côté de son film ; nous plongeant dans une histoire bien trop fade. Peut-être que la raison à ce manque de charme vient de l'utilisation abusive des effets spéciaux, que je soupçonne d'ailleurs rémunératrice. Côté scénario, c'est un peu baclé, on sent souvent l'aspect "tiré par les cheveux" pour surprendre le public. Les acteurs ont par ailleurs tous fait une bonne prestation, la BO et la richesse des couleurs du film sont aussi les bons points de ce film, à l'instar du précédant "Hero".

03 janvier 2005
par koalaurent


La place de "House Of Flying Daggers" dans le cinéma de Zhang Yimou.

Pour parler schématiquement, on peut dire que le film en lui-même est plutôt bon, mais Yimou tend à vouloir remporter - en occident - un grand succès publique alors qu'avant "Hero" ses films brillaient plutôt dans les festivals (Cannes, Venise, Berlin). On peut d'ailleurs séparer la filmo de Yimou en trois périodes. La première, c'est les années Gong Li, et ça va de 1987 ("Red Sorghum") à 1995 ("Shanghai Triad"). Zhang Yimou a peu à peu forgé son cinéma grâce à son actrice fétiche, qui endossait souvent des rôles de femme forte et déterminée ("Qiu Ju" est le film le plus représentatif à ce niveau, mais n'oublions pas "Ju Dou", peut être son meilleur film, ou en tout cas le plus sombre et désespéré, ainsi que "Raise The Red Lantern" et "Vivre !" qui sont des films majeurs). Et puis Gong Li et lui se sont séparés (aussi bien dans leur vie de couple qu'au cinéma), et l'actrice a débuté une nouvelle collaboration avec Chen Kaige, autre cinéaste chinois important. A noter qu'elle gère plutôt bien sa carrière, puisqu'elle se retrouve à présent dans les films de Wong Kar-Wai ("2046", ainsi que le court-métrage "The Hand"). Pour en revenir à Yimou, il y a ensuite une période de transition où il s'est essayé à la comédie ("Keep Cool" et "Happy Times") et à la romance ("The Road Home"). Et puis il y a "Not One Less", très beau film assez proche de "Qiu Ju" dans le fond. Et en 2002, donc, Yimou amorce un grand virage avec "Hero", le Wu Xia Pian multicolore. Le film est globalement une réussite (forme superbe, structure narrative à la "Rashomon", même si le fond fut sujet à moultes controverses), mais le changement fut très brusque (on passe de "Happy Times", comédie sympa mais mineure, à une nouvelle variante du Wu Xia Pian post-moderne - après que la voie fut tracée par "Tigre et Dragon" d'Ang Lee - avec gros casting, usage des CGI et tout le bordel). En 2004, Zhang Yimou remet le couvert avec "House Of Flying Daggers". Sauf qu'il rend cette fois la chose plus accessible par le biais d'un scénario linéaire et d'une romance simplette entremêlée de combats et de quelques rebondissements histoire de pas s'endormir. En fait, ce dernier Yimou m'a un peu fait penser à "The Road Home". Ce dernier est sûrement son film le plus simple (voire même simpliste, je trouve) puisqu'il ne fait que conter une petite histoire d'amour toute mimi et empreinte d'innocence. Et il y avait déjà Zhang Ziyi (son rôle était très beau, elle était toute jeune à l'époque et pas encore connue). Un autre point de comparaison, c'est "Happy Times", où Dong Jie campait une fille aveugle. On retrouve aussi un peu de ça dans "House Of Flying Daggers" avec le personnage joué par Zhang Ziyi. Mais bien sûr, la forme du film rappelle surtout "Hero". On a toujours l'usage de couleurs et bien entendu c'est un régal pour les yeux, de même que la plupart des chorégraphies de combats. Par contre, je trouve que Yimou fait trop joujou avec ses flèches en CGI, qu'il nous ressert à toutes les sauces. Donc, selon moi, "House Of Flying Daggers" est en quelque sorte un film-somme des trois dernières oeuvres de Yimou, mais mon côté nostalgique fait que je ne peux l'apprécier totalement pour ce qu'il est (c'est-à-dire pour ce qu'il n'est pas) et pour ce que le cinéma de Yimou est devenu.

02 janvier 2005
par Antaeus


Sans grand intérêt

Le secret des poignards volants accumule les poncifs hollywoodiens tout en essayant de conserver un exotisme accessible : en un mot, c'est un divertissement de plus qui se la raconte (trop d'effet tue l'effet, la scène de la danse de la fade Zi-yi est d'une mocheté qui laisse de marbre). Autant Hero était intéressant dans sa démarche, autant ici ça sue le surfait et le commercial. Je résumerais le film à cette phrase du pas terrible Kaneshiro : "Tu vas mourir !"...

30 octobre 2005
par OncleTom


Zhang-toichi

Pantalonade pop (comprenez aux couleurs criardes), où des acteurs peu à l'aise dans leur rôle s'affrontent - affublés d'un casque sur lequel est collé une aubergine - à coups de Laguignolles en images de synthèse. Yimou a retenu les reproches lui ayant été adressés suite à la réalisation de son "Hero", comme quoi il avait omis de s'attacher à ses personnages au profit de la plastique du film; du coup, il redouble d'efforts dans l'esthétique et la mise en scène (en re-pompant allégrement "Le Seigneur des anneaux" à tout bout de champ) et intègre des scènes interminables et siropueuses concernant ses personnages. Presqu'impossible de reconnaître là un réalisateur, qui a su donner des chefs-d'oeuvres, pleins de sensibilité, de simplicité et de naturel. Effectivement, quelques scènes sont de grande classe et l'utilisation des effets spéciaux sont de très belle facture - mais l'ensemble est d'un ennui mortel, d'une surenchère et surabondance d'effets qui cassent toute implication; d'ailleurs, j'ai fini par prendre parti pour le personnage d'Andy Lau, le sort lui étant réservé étant tout de même assez injuste. Le surjeu du personnage de Takeshi Kaneshiro m'aura donné de la peine à m'attacher à lui et Zhang est d'une fadeur toute rélative. Peter Jackson l'avait très bien compris : abuser d'un archer elfe pourrait sacrément décrédibiliser son personnage et les scènes de combat l'impliquant en général. Yimou ne l'a pas compris et la grossiereté et surabondance d'effets liés aux flèches et poignards volants ont provoqué l'hilarité de la salle lyonnaise (250 malheureux spectateurs, en grande partie déçus par le spectacle affligeant) dans laquelle le film était proposé en avant-première. Enfin, la grande scène finale était "too much". Réduit d'une bonne demi-heure, moins présomptueux dans sa volonté de surpasser les block-busters américains et de séduire le plus grand public mondial et des personnages moins grossièrement dépeints auraient pu donner un résultat intéressant, voire même assurer un certain re-nouveau du genre. En l'état, il n'est qu'à souhaiter que d'autres réalisateurs n'enjoignent le pas et proposent à leur tour de telles boursouflures vides de tout contenu !!!

19 septembre 2004
par Bastian Meiresonne


BEAUCOUP DE BRUITS POUR RIEN......

Encore un film qui aurait pu être bien mais le scenario qui part sur de très bonnes bases ne mène nulle part. Ce qui explique d'ailleurs la longueur du film. Ok , c'est bien réalisé (Zhang Yimou n'a rien à prouver de ce côté là....) mais c'est lent (il excelle aussi à ce niveau là...), et surtout TRES CONTEMPLATIF (là dessus il est champion...). Les bonnes intentions ne manquent pas mais la sauce ne prend à aucun moment. Dommage !! L 'histoire d'amour prend trop de place et en plus elle est confuse. Bravo!! Les persos passent beaucoup de temps à se disputer, à s'affronter entre eux (ce qui devient vite lassant) et courrir dans la forêt (je n'ai pu m'empêcher de rire avec l'apparition de la neige). Les ennemis ne sont pas assez variés (ils ont quasiment tous les mêmes costumes). Du coup j'ai eu l' impression de regarder un mauvais jeu vidéo en démo. D'ailleurs les scènes de combats ne sont pas si extraordinaires que ça. Les combats de HERO étaient 100 fois plus inspirés. C'est sûr que quant on a Jet Li, Donnie Yen et Zhang Ziyi, le resultat est plus qu' éclectique. Pourtant, ça devient vraiment interressant avec l'arrivée du Clan des Poignards volants (enfin de nouveaux costumes). Un clan qui se fait vraiment attendre vu qu'on parle tout le temps de lui. Cette partie avec le Clan est malheureusement trop courte. Super frustrant. C'est quoi le titre du film déjà ? Quand à la fin, elle est vraiment décevante et arrive comme un cheveux sur la soupe. Tout ça pour ça ??? Bref, c'est quand même beau, propre, bien foutu, bien aseptisé mais le film a vraiment du mal à décoller. Dommage puisque les acteurs ont l'air d'y croire. A retenir ? - la danse de Zhang Ziyi au début ( un peu longue quand même mais bon...) - la performance de Takeshi Kaneshiro (Terrible...) - les costumes des poignards volants (magnifiques...) Eh bien ça fait pas beaucoup de choses.

25 novembre 2004
par Sifu Tetsuo


J'avais envie d'y croire ...

A l'arrivée même sentiment qu'après la projection de Troy : une déception. Et encore Troy vaut le coup pour les personnages de Brad Pitt (Achille) et Eric Bana (Hector), mais ici ....pff.... c'est long ? En fait, le problème semble venir de Yimou qui, suite au succès de Hero, doit se sentir comme le nouveau maître du wu xia pian : erreur ! Ce qui faisait la "force" de Hero (je fait abstraction de son fond douteux et limite dégeulasse) c'est que chaque point de vue était raconté par une vision monochromatique ou dans un dégradé proche de la couleur dominante (rouge/ orangé, bleu/turquoise, ...), ici dès le début, c'est l'overdose la scène de danse est à la fois gratuite et tellement colorée qu'elle en perd toute sensualité (!!!!), mais le plus dramatique vient de l'histoire : j'aimerai pleuré à cette tragédie mais non, ou elle est mal foutu ou je suis devenu un gros tatoué que rien n'émeut. Les rebondissments sont assez prévisibles (et confinent par moments au grotesque), la musique quasi tribale dans Hero qui, malgré son minimalisme, insufflait une puissance épique métrage et ici au mieux sympa au pire horripilante (quelle drôle d'idée d'avoir engagé quelqu'un d'autre que Tan Dun). Les scènes de combats sont pas terribles (!!!!!!!!), maisle comble revient à l'utilisation du numérique incongrue et surtout de ralentis et de stop motion (!!!!!!!!!!!) déplacé qui donne un aspect mécanique et prévisible (comme si l'essence de Matrix était les combats, tss...). Quant aux interprètes, là aussi c'est aussi un problème : Takeshi Kaneshiro est un cover boy de magazine pour papier glacé fait passer Ben Affleck et Matt Damon pour Lee Marvin et Clint Eastwood, Andy Lau si touchant dans Infernal Affairs en flic undercover qui essaie de ne pas perdre son humanité pour devenir un fantôme est ici aussi émouvant que l'ouverture d'une boîte de sardines et Zhang Ziyi, ben...faudrait essayer de lui trouver autre chose que le rôle de femme vénales (dans Hero elle n'a "qu'un" second rôle) parce que ça fait doublon avec Tigre Et Dragon, là! Bon je serais d'une mauvaise foi abyssale si je ne disais pas que la scène dans la forêt de bambous est excellente (quoique pompé sur l'attaque de l'école de calligraphie dans ....Hero !) et que Zhang Ziyi est définitivement très mignonne. 1+1 = 2 (ça va je sais encore compter, ouf !). Dommage vraiment quel dommage !!! Sinon Wild Side a ressorti 13 DVD de films essentiels de la Shaw Brothers donc ..... PS : non, je ne suis pas payé par wild side, je constate un fait c'est tout !!! PPS : on attendra le come-back de John Woo en Asie avec The Battl Of Red Cliff qui sera, espérons-le, une vraie tragédie dnas le moyen-âge chinois.

30 novembre 2004
par François H


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